Projets
2020 (avril) - 2021 (novembre)
« BRAINWAVES » performance en réalité virtuelle
Ce projet interdisciplinaire a
été réalisée par RGB Project, en collaboration de 12 jeunes artistes et
designers, issus de différentes écoles d'art et universités. J'ai eu le plaisir
d'être invitée comme experte scientifique, la première du spectacle a eu lieu
le 6 novembre au Théâtre les Halles à Sierre. La table ronde a eu lieu le 13
novembre 2021 à 18h30 au Théâtre les Halles avec la participation de
Christophe Burgess (metteur en scène), Lisa Courvallet (comédienne), Paul
Leon (designer, ZEROTERA), prof. Valérie Félix (EDHEA) sous réserve, prof.
Michael Grunberg (UNIL).
Phot. Estelle Bridet (premier plan) et Lisa Courvallet. RGB Project. Copy rights
Teaser // Création du projet // Table ronde2013 (1er mars) -2014 (31
janvier)
Le modèle expérimental dans
la recherche artistique au théâtre explorant les nouvelles
technologies. Généalogies et nouveaux contextes,
Projet de recherche postdoctoral réalisé dans
le cadre d'une bourse de recherche
"chercheur
avancé" Fernand Braudel IFER / Marie
Curie Fellowships, en
collaboration avec la prof. Mireille
Losco-Lena, à l'Université Lyon 2 Passages
XX-XXI et à l'ENSATT
2012 (30-31 mars)
Le
metteur en scène et ses
doubles
Colloque international dirigé
par Izabella
Pluta, organisé par la Haute
école de théâtre de Suisse romande – La Manufacture
en collaboration
avec le Grü/Transhéâtre, réalisé dans le cadre du stage postdoctoral, avec
le soutien de la HES-SO et du FNS, Genève,
Suisse
2009 (septembre)-2010 (mars)
Ecole du spectateur : regarder et voir
Projet à visée pédagogique conçu pour l'Arsenic - Centre d’art scénique contemporain en
collaboration avec
l’Université Populaire, Lausanne, Suisse
2009 (février)
Projet autour du travail pédagogique de
Krystian
Lupa
Haute
école de théâtre de Suisse romande – La Manufacture, Lausanne,
Suisse
2000 (février)
Atelier théâtral avec Leszek Madzik,
Centre
culturel, Kedzierzyn-Kozle, Pologne
"Pegaz ". Projet cinématographique à visée pédagogique, Kino "Chemik", Kedzierzyn-Kozle, Pologne
Le modele experimental
Réalisé dans le cadre d'une bourse de recherche "chercheur avancé" Fernand Braudel IFER / Marie Curie Fellowships, en collaboration avec la prof.ille Losco-Lena, à l'Université Lyon 2 au laboratoire de recherche Passages XIX-XX et à l'ENSATT dans l'unité Studio Recherche.
Durée du projet: 1er mars 2013 - 31 janvier 2014
Colloque international
"Le metteur en scène et ses doubles"
Description du projetLe travail du metteur en scène recouvre aujourd’hui de plus en plus d’activités. Au-delà de la notion classique de mise en scène, les metteurs en scène sont aussi dramaturges, auteurs, scénographes, concepteurs lumière. La Manufacture, qui lance un master en mise en scène cet automne, organise ce colloque pour questionner les différentes approches souvent radicales de la mise en scène contemporaine à travers des témoignages de metteurs en scène et praticiens du plateau et des analyses de spécialistes. Le colloque réunit aussi autour d’une table ronde des metteurs en scène pédagogues sur la question cruciale: comment concevoir aujourd’hui la formation à la mise en scène en tenant compte des mutations en cours ?
Les interventions de Féral Josette, Rau Gian Manuel, Fisbach Frédéric, Lambert-wild Jean, Barbéris Isabelle, Colas Hubert, Quesne Philippe, Simon Michael, Brun Gilone, Proust SophieLa table ronde avec la participation de Cantarella Robert, Pousseur Isabelle, Gomez Mata Oscar, Vincent Jean-Pierre, animée par Proust Sophie
Comité scientifique du colloque: Bertholet Mathieu, Plazy Frédéric, Pluta Izabella, Proust Sophie, Sutermeister Anne-Catherine
Lire le programme ici, voir les photos ici
Ecole du spectateur : regarder et voir
La création scénique contemporaine nous confronte avec une multitude d’esthétiques, de langages croisés, propres à l’installation ou à la performance. Comment penser un spectacle hybride qui brouille nos habitudes spectatorielles de représentations cloisonnées ? Ce projet tentera de répondre à cette question au moyen de rencontres consacrées à la scène contemporaine privilégiant l’expérimentation. Le public est invité à la découverte de celle-ci à travers l’expérience du spectacle vivant qui sera ensuite enrichie par une discussion avec les artistes. Nous nous plaçons alors dans cette possibilité unique d’aller aux sources d’un processus de création qui se trouve au cœur de notre initiative.
L’organisation du cursus
L’École du spectateur « Regarder et voir » propose sa première édition, consacrée au thème «Images et imaginaire», que l’étudiant peut suivre entièrement ou par module. L’approche s’organise selon trois phases (les points 2 et 3 ont lieu la même soirée) :
- introduction (travail individuel sur la base du
dossier pédagogique que chaque étudiant recevra avant le cursus),
- spectacle présenté à l’Arsenic,
- rencontre avec les artistes, 20 minutes environ après la représentation.
Les
objectifs pédagogiques
- activer et enrichir l’expérience spectatorielle en
conciliant la réception spontanée et l’exercice critique de
déchiffrement des contextes et des idées projetés dans la conception et
dans la mise en scène du spectacle,
- savoir accéder à un spectacle qui naît au
croisement de diverses disciplines artistiques,
- proposer une approche consistant en une rencontre
avec le créateur d’un spectacle pour permettre un échange ainsi qu’un
acquis semi-empirique des outils d’analyse.
Module 1
Spectacle « La mélancolie des dragons » de Philippe Quesne et du Vivarium Studio. Rencontre avec Philippe Quesne, metteur en scène.
« La Mélancolie des dragons »,
présentée déjà au
Festival
d’Avignon, nous invite dans un univers scénique qui se compose et
recompose in vivo, faisant naître
une poésie
subtile de l’acte de création incessant. Philippe Quesne, artiste
parisien,
scénographe de formation, crée son spectacle à partir de matériaux
divers liés
au quotidien ou à d’autres domaines artistiques, et nous surprend par
son
inventivité. Cette fois-ci, le Vivarium Studio explore l’idée d’un parc
d’attraction qui émerge sous les mains de musiciens de hard rock et
sous les
yeux de leur amie Isabelle. Il interroge ainsi l’idée de l’amitié et
celle de
la collectivité. Le spectateur s’immerge dans ce jeu de la théâtralité
où
l’humour à froid et le clin d’œil ironique trouvent une place
importante, et où
l’image scénique s’interpénètre avec l’imaginaire.
Conception, mise en scène et scénographie : Philippe
Quesne, avec : Isabelle Angotti, Zinn Atmane, Rodolphe Auté et Hermès,
Sébastien Jacobs, Émilien Tessier, Tristan Varlot, Gaëtan Vourc’h,
Coproduction
: Wiener Festwochen (Vienne), Hebbel am Ufer (Berlin), La rose des
vents -
Scène nationale de Lille Métropole à Villeneuve d’Ascq, Nouveau théâtre
-
Centre dramatique national de Besançon, Ménagerie de Verre - Paris, Le
Forum -
Scène conventionnée de Blanc-Mesnil, Le Carré des Jalles, Festival
Perspectives
de Sarrebruck, Avec le soutien de la Région Ile-de-France et du Parc de
la
Villette, avec l’Aide à la Création du Centre National du Théâtre.
Consulter le Dossier pédagogique ici
Module 2
Spectacle «
Llámame
mariachi » de La Ribot. Rencontre avec
La Ribot, chorégraphe,
Marie-Caroline Hominal et Delphine
Rosay, interprètes.
La Ribot est une danseuse et chorégraphe espagnole
travaillant à
Genève,
qui crée des spectacles interdisciplinaires réservant une place de plus
en plus
importante à l’image captée en direct. Ainsi, elle dirige ses travaux
vers la
recherche et examine les frontières de la danse et ses possibles
interférences
avec la performance et les arts graphiques. « Llámame
mariachi »
présenté, entre autres, au Festival de
Conception et direction : La
Ribot, Interprétation et
films : Marie-Caroline Hominal et
Delphine Rosay, Musique :
atom™, Lumière :
Daniel Demont, Son : Clive
Jenkins, Construction décors-vidéo : Victor Roy, Technicien lumière /
vidéo Stéphanie : Rochat, Photographies-vidéo :
Miguel de Guzmán, Production :
La Ribot – Genève,
Administration et production : Grégory
Ysewyn, Assistante de La Ribot : Anouk Fürst, Comptabilité : Yves Bachelier, Coproduction :
Festival d’Automne à Paris, Les Spectacles
vivants - Centre Pompidou
(Paris), La Comédie de Genève – Centre dramatique (Genève), Festival de
La
Bâtie (Genève), Culturgest (Lisbonne), Avec le soutien de
la Ville de Genève, de la République et canton de Genève, et de Pro
Helvetia, Fondation suisse pour la culture, et le concours
du
Fresnoy, Studio national des arts
contemporains.
www.laribot.com
Module 3
Spectacle « You
can speak, you are
an
animal » de Massimo Furlan
et de Claire de Ribaupierre. Rencontre
avec Massimo Furlan, metteur en
scène.
Conception : Massimo Furlan, Claire de Ribaupierre, Musique :
Stéphane Vecchione, Lumière : Antoine Friderici, Costumes : Karine
Dubois,
Maquillages : Julie Monot, Scénographie : Serge Perret, Antoine Friderici, Massimo Furlan.
Ingénieur du son : Philippe de Rham, Avec :
Yaël Rion, François Karlen, Sun-Hye Hur, Young Soon Cho, Sophie Guyot,
Claire
de Ribaupierre, Anne Delahaye, Nicole Seiler, Coproduction : Les
Subsistances,
(Lyon), La Bâtie - Festival de Genève, Théâtre de l'Arsenic, Dampfzentrale (Berne),
Numéro23Prod (Lausanne), Avec le soutien de
: Ville de Lausanne, Etat de Vaud,
Loterie Romande, Pro Helvetia-Fondation suisse pour la culture, Pour
Cent
Culturel Migros, Banque Cantonale Vaudoise, Ernst Göhner Stiftung.
www.massimofurlan.com
Autour du travail pédagogique de Krystian Lupa
Description du projetCe projet, qui a eu lieu en février 2009, comportait un atelier de travail avec les étudiants, un cours introductif consacré à la mise en scène de Krystian Lupa, ainsi qu’une conférence publique avec l’artiste. Lupa a initié de cette manière une série de master class destinée à de jeunes comédiennes et comédiens en formation à la Manufacture. La conférence de plus de deux heures, animée par le journaliste français Jean-Pierre Thibaudat, avec la traduction simultanée de Michal Lisowski, a rassemblé un public très nombreux qui n’a pourtant jamais vu de spectacles de Lupa sur la scène suisse. La projection d’extraits de deux mises en scène phares de Krystian Lupa, « Kalkwerk » et « Les Exaltés » a précédé la Rencontre.
Projection d'extraits de spectacles,
le 19 février 2009, 18h30
Résumé
des spectacles
Marzyciele [Les
Rêveurs]
Titre français de
la pièce: Les Exaltés.
Musil situe les
quatre actes de sa pièce dans une seule chambre en imaginant une
scénographie
basée sur la simplicité et la convention. Lupa y ajoute un certain
réalisme
concret. Les quatre personnages principaux sont des amis d’enfance,
personnalités errantes et idéalistes. Un couple, Thomas (Andrzej
Hudziak) et
Marie (Agnieszka Mandat), la sœur de celle-ci, Régine (Alicja
Bienicewicz), un
ami qui séduit Marie, Anselme (Piotr Skiba). Tous attendent l’arrivée
de
Joseph, l’époux trahi de Régine, avec une anxiété plus ou moins
manifeste.
L’intrigue semble n’être qu’un prétexte dans la mise en scène de ce
quatuor
dont les relations sont saisies dans toute leur complexité.
L’extrait choisi
pour la projection présente une scène dont l’action dramatique est
générée par
une lettre de Joseph. Une dispute entre Thomas et Marie est tranchée
comme par
un couteau à l’apparition d’Anselme. La relation conjugale, déjà
tendue,
s’alourdit encore à travers le jeu séducteur d’Anselme à l’égard de
Marie et
par la confrontation de celui-ci avec Thomas. La scène est composée de
deux
couches narratives : d’une part le sujet de conversation
(l’arrivée de
Joseph et la causerie « banale » entre Marie et
Anselme), d’autre
part la manifestation soudaine d’un courant intérieur propre à chaque
personnage à travers sa gestuelle, ceci distinguant ce qui est dit et de ce qui est montré.
(IP)
Kalkwerk
Das
Kalkwerk est un
roman sous
forme d’hypothèse dont le noyau est constitué par l’histoire de Konrad
et de
son épouse qui s’installent dans une ancienne plâtrière. Lui est
entièrement
dévoué à son étude sur l’ouïe. Elle, paralysée dans une chaise
roulante, est sa
compagne au quotidien dans cette quête obsessionnelle. Leur rythme de
vie
s’interrompt brutalement lorsque Konrad assassine son épouse. Bernhard
nous
présente cette histoire à travers les témoignages fragmentaires et
hypothétiques de plusieurs narrateurs en réservant une place importante
à
l’énigme et au non-dit.
L’extrait « Méthode
d’Urbantschitch »
relate une matinée ordinaire de la vie du couple. Elle (Małgorzata
Hajewska-Krzysztofik) essaie de surmonter l’inertie de son corps malade
et de
se lever de son lit. Konrad (Andrzej Hudziak) l’habille et lui sert un
petit
déjeuner, brusquement, sans tendresse, précipitamment, dans le déni de
l’existence de son épouse, pour se consacrer entièrement à sa
recherche. Le
jour précédent, ils ont interrompu leur étude, ce qui ne doit pas se
reproduire, car selon Konrad, la « discipline est
essentielle ». Il
initie alors un rituel vocal en répétant et conjuguant le mot
« écouter » et « entendre ».
L’exercice dérive vers un acte
de folie. (IP)
Voir également: www.krystianlupa.com
Atelier théâtral avec leszek madzik
Description du projetLeszek Mądzik, fondateur et créateur de la Scena Plastyczna KUL, scénographe et enseignant travaillant en Pologne, au Portugal, en France et en Allemagne, a dirigé un atelier de création au Centre Culturel de Kedzierzyn-Kozle (Pologne). Cet artiste est connu pour ses spectacles sans paroles ou l’acteur devient une forme plastique en chair et en os. Il construit l’univers théâtral à travers la lumière, les sons et l’ambiance de l’innomable. Les sentiments de l’amour, du sacrum, de l’infini sont présents dans ses spectacles. Le spectateur traverse cette vision qui émerge de l’obscurité et donne ses propres significations aux forment errant lentement au rythme de la musique. En travaillant avec les acteurs amateurs du groupe théâtral « Garderoba niespokojnej młodości » rattaché au Centre, Mądzik a interrogé l’élément plastique simple tel un papier d’emballage dans l’espace scénique ainsi que les jeux de l’obscurité et de la lumière. L’atelier a abouti à une présentation publique (le 3 février 2000).
Voir également
Leszek Mądzik : http://www.kul.pl/autor,art_2897
Leszek Mądzik a également
donné une conférence consacrée à son travail, le 31 janvier
2000,
au Centre Culturel de Kedzierzyn-Kozle, Pologne
Entretien avec Leszek
Mądzik: « Teatr
daje nadzieję » [« Le Théâtre donne de l’espoir »] - extraits,
en version intégrale publié sous le titre «
Zawsze tkwila we mnie pogon horyzontu.
Rozmowa z Leszkiem Madzikiem » [ «
Entretien avec Leszek Madzik »]
dans Odra, n° 9,
2000,
–
bientôt en version française
Izabella Pluta :
Jesienią tego roku Scena
Plastyczna KUL obchodzić
będzie rocznicę trzydziestu lat pracy twórczej. Do jakich refleksji
skłania ten
jubileusz ?
Leszek Mądzik:
Pierwszą refleksją jest moje własne zdziwienie, że ten teatr cały czas trwa. Kiedy patrzę na innych twórców, zawsze zastanawiam się, jak radzą sobie z tak specyficzną pracą. Przecież po drodze można mieć wiele kryzysów, zmienić kierunek, w którym się dotychczas podążało. Wreszcie powiedzieć sobie coś w pewnym momencie, zadać pytanie: czy to jest to?; a może moje artystyczne eksploracje się już wypaliły? Ja obejrzałem się wstecz i wyznam, że właściwie nie było takiego momentu kryzysowego. Mam wrażenie swoistej ciągłości wydarzeń; czuję, jakby to był jeden dzień, który zaczął się świtem a skończył nocą; i to jest te trzydzieści lat. Myślę, że nie było zwątpienia, nie spalałem się. Zawsze tkwiła we mnie pewna „pogoń horyzontu”, niepokój i dążenie do zaspokojenia tego. Teatr dawał właśnie taką nadzieją, że złapie się spokój, równowagę. Co ciekawe, myślę, że do tej pory jej nie odnalazłem. Pewnie dlatego dalej tworzę teatr. Istnieje pewne niespełnienie, potrzeba wydarcia kolejnej tajemnicy od kogoś, od siebie, od otoczenia. Taka byłaby zatem główna refleksja. Ponadto, wydaje mi się, że po tylu latach wykształciła się formuła, której do tej pory nie znałem. Mówiąc z punktu widzenia krytyka, forma teatru, którą uprawiam, może jeszcze biedna i niedoskonała, jest z pewnością specyficzna i nowa, różniąca się od baletu, pantomimy czy happeningu. Zdobywa widza przede wszystkim przez jego doznania wzrokowe i słuchowe.
Każdy
Pana spektakl przygotowywany jest z nowym zespołem. To właściwie już
spora
rzesza osób? Tak to prawda. Jeszcze nigdy nie spisałem tych osób, ale
rzeczywiście
byłem
zaskoczony, gdy w tym roku pojawiły się na rozmowach kwalifikacyjnych
dzieci
moich aktorów. I to jest namacalny dowód tego, że minęło już
trzydzieści lat.
Zatem
stawia Pan sobie karkołomne zadanie - każdorazowego oswajania aktorów
ze swoim
teatrem ?
Tak naprawdę buduje się od zera. Można by powiedzieć, że istnieje już jakiś fundament, a teraz buduje się parter, piętro. W rzeczywistości dom powstaje cały czas z jednej bazy.
Nawet
wspominał Pan, że lepiej, kiedy młody człowiek nie
oglądał wcześniej przedstawień Sceny Plastycznej KUL ?
Może powiedziałem to trochę prowokacyjnie. W rzeczywistości interesuje mnie pewna dziewiczość. A jest ona bardzo pomocna w pracy nad nowym spektaklem. Twórczo mobilizuje. Sam często odnoszę wrażenie, że dzieje się to jakby od nowa. Poza tym, ufność młodych aktorów do mnie paraliżuje mnie pozytywnie, daje siły i energię. Powiem więcej, po prostu boję się pracy z kimś, kto byłby ze mną od początku. To mogłoby spowodować pewne wzajemne znużenie, rutynę. Byłbym bezradny wobec takiej grupy ludzi. Myślę, że ci, którzy już ze mną pracowali, rozumieją to i nie mają żalu, że muszą odejść. Wiedzą, że taka jest moja pożywka.
Podczas warsztatów miałam okazję przyjrzeć się, jak Pan
zdobywa aktorów. Jest to fascynujące, zwłaszcza moment ich
„przełamywania się”, kiedy coraz
bardziej „przechodzą na Pana stronę”.
Warsztaty są dość specyficzne. Jesteśmy przecież bardzo zdeterminowani czasem. Przy pracy nad spektaklem presja jest mniejsza. Za każdym jednak razem muszę zdobyć sobie grupę, jej ufność. Właściwie, oni nie wiedzą, „jak są zdobywani”, jak wchodzą w materię spektaklu. I nagle pojawia się zdziwienie efektem naszej wspólnej pracy.
Często
wyjeżdża Pan za
granicę, pokazując nie tylko swoje
przedstawienia, ale prowadząc także warsztaty. Czy jest więc czas na
przygotowanie nowego spektaklu?
Dotknęła
Pani teraz czegoś bardzo istotnego, mianowicie czuję, że brakuje mi
czasu.
Liczne podróże, pokazy, właściwie nasz teatr cały czas jest w drodze.
Jakoś nie
możemy się z tego wyplątać. Kiedyś miałem takie dziwne cykle półroczne,
zrobiłem spektakl, zagrałem go ileś razy i nadchodziła zima. Po niej -
wiosna i
wyrzucałem z siebie kolejną premierę. A teraz
taki czas nie istnieje, wszystko dzieje się w biegu.
Myślę, że nawet tęsknię
za takim momentem wyciszenia. Będę musiał go odnaleźć, a wraz z nim -
spokój i
czas na pracę nad premierą. Potrzeba mi tego. Mam wrażenie, że
udzieliła mi się
pewna nerwowość z tego powodu i pojawił się brak skupienia. Słynne jest Pana stwierdzenie – myślę
obrazami. Skąd
biorą
się te niezwykłe wizje?
Sądzę,
że jest to pewna skłonność, ukierunkowanie się. Każdy w życiu na coś
zwraca
uwagę, coś go intryguje. U mnie przekłada się to na dramat, na przekaz.
Obrazy,
które widzę, filtruję
w sobie i układają
się one wybiórczo w pewną dramaturgię. Po prostu jeśli jest jakiś
temat, który
mnie absorbuje w danym czasie, to jak magnes przyciąga wszystko, co się
wokół
niego dzieje, w różnych formach – twarzy ludzkiej, pejzażu, pór dnia.
Wszystko
jest jakby pod tym kątem obserwowane i selekcjonowane. Zbieram te
obrazy w
sobie i w pewnym momencie układają się one w jakąś całość. A kiedy
dosyć mam
już zbierania i „zapisywania taśmy”, to
robię porządek. Właśnie on stanowi dramaturgię. Próbuję
robić ciąg
przeżyć, który byłby właśnie teatrem. Jest on również rezultatem mojego
czasu i
mojego wieku. Pierwszy etap rejestrowania wrażeń mogę określić jako
emocjonalny
i nieświadomy, bardziej intuicyjny. Następnie ma miejsce logiczne
działanie a
więc stworzenie z tego materii teatralnej. Chciałam zapytać o pracę z zespołem, bardzo otwarcie
stawia Pan pytanie o gotowość współpracy, a więc gotowość do
kilkumiesięcznego
poświęcenia, skupienia niemal w całkowitej ciemności.
Przypomina to trochę klasztor.
Istotnie, muszę zdobyć osobę aktora do pracy. Muszę go przekonać, że to także jest jego sprawą, choć aktor wie, że dla mnie teatr jest czymś najistotniejszym, sensem mojej pracy. Chciałbym, żeby aktorzy przekonali się, że nie ma w tym wszystkim fałszu, że naprawdę mam takie pragnienia i że potrzebuję ich pomocy w realizacji spektaklu. Rodzaj pracy, skupienie czyni z nich rzeczywiście braci zakonnych , którzy godzą się być tajemniczymi, anonimowymi mnichami,. W moim teatrze nie mają szansy zagrać indywidualnie osobowością , raczej służą większej całości, jaką jest spektakl.
Kiedyś powiedział Pan: właściwie
ciągle robię
jeden spektakl opowiadający o
ludzkiej egzystencji.
Chciałbym
to wyjaśnić, gdyż słowa te są czasem mylnie rozumiane. Robiąc jeden
spektakl,
robię go jakby cały czas wokół siebie, wokół swoich doświadczeń i
opowiadam o
emocjach
i przeżyciach, które są w moim czasie życia. Zatem ten jeden spektakl
to jest
mój jeden czas. Poszczególne tytuły są pewnymi fasadami różnego czasu.
Może to
być ten sam temat, ale we mnie zapisuje się innymi doświadczeniami,
przykładowo
z okresu, kiedy miałem 30 lat lub 50. Natomiast jest to bezustanna
penetracja,
nie dopełniam się literaturą, czy poezją, czy innymi przeżyciami. Tak
więc jest
to po prostu jeden spektakl, bo ja też jestem jeden.
Jak określiłby Pan rolę światła i muzyki w tkance
spektaklu?
Tkanka spektaklu jest tutaj dobrym słowem. Muzyka stanowi krwioobieg przedstawienia. Jest ona organicznie związana z dzianiem się, ma więc swój rozwój, apogeum, koniec. Myślę, że bez muzyki teatr byłby martwy. Jest ona silnym nośnikiem, odważę się powiedzieć, że we mnie jako widzu, jest chyba silniejsza w odbiorze od obrazu. Na mnie szalenie działa, i zawsze życzę sobie, aby była integralnie związana z napięciem. A światło? Jak w życiu, bez niego nigdy byśmy nie zobaczyli kształtów. Światło obnaża, penetruje pewne wydarzenia. Kiedy nie ma światła wszystko jest jakby nie ruszone, zatrzymane. Natomiast światło, jeszcze kontrolowane, odpowiednio nasycane, po prostu biegnie po różnych przedmiotach. Cała sztuka polega teraz na tym, żeby tak biegło, aby wyzwolić w widzu przeżycia, o które mi chodzi. Dlatego myślę, że światło jest czymś podstawowym, jak kiedyś sobie powiedziałem, pędzlem, którym maluję po czarnym blejtramie.
Proszę powiedzieć, jak się Panu pracowało z młodymi
ludźmi tutaj w Kędzierzynie-Koźlu? Chyba nie często tworzy Pan etiudę
teatralną razem z licealistami?
Nie często, to prawda. Natomiast rzeczywiście od paru lat włączyłem się mocniej w nurt warsztatów. I jest coś ciekawego w tej pracy, głównie za sprawą człowieka, a młodego wyjątkowo. Staram się czytać jego prawdę, jakiś autentyk jego przeżyć. Myślę, że potrafię nawet czasami dostrzec przez pryzmat jego gry elementy, o których on sam nie zawsze potrafi mi opowiedzieć. Może nawet nie jest świadomy tego, co ja w nim odkryłem. Tak więc warsztaty dają także ucztę nie tylko artystyczną, ale i poznawczą. Żywię się tym wszystkim, ich młodością, ich zauważaniem świata. Wiem też, że ja sam nie będę miał w sobie takich przeżyć z racji swojego wieku. A jednak poprzez nich, mogę sobie pozwolić na swego rodzaju sentymentalne powroty.
A co z procesem oswajania? Czy trudno było ich przekonać
do teatru Leszka Mądzika?
Myślę, że często oswajanie następuje, kiedy ja już wyjadę. U tych młodych ludzi już coś się zdarzyło, zaistniała gotowość. Po prostu daję powąchać teatr i życzyłbym sobie, żeby ten zapach wracał, żeby pamiętali, kto go przyniósł. Może jest to moja słabość, że tak do końca nie chcę się artystycznie obnażyć, a tylko spowodować pewne zaciekawienie, zaintrygować, wejść w człowieka i go zostawić.
Na zakończenie proszę jeszcze powiedzieć kiedy możemy się
spodziewać kolejnego spektaklu Sceny plastycznej KUL?
Lubię narzucić sobie rygor i termin. Wiem, że już zbliża się kres zbierania wrażeń i obrazów na kolejne przedstawienie. Czuję, że trzeba już zacząć pracować. Myślę, że jesienią tego roku będzie miała miejsce kolejna premiera.
Dziękuję bardzo za rozmowę.
« pegaz ». Projet cinématographique a visée pédagogique
- en préparation