Projets

2020 (avril) - 2021 (novembre)
« BRAINWAVES » performance en réalité virtuelle

Ce projet interdisciplinaire a été réalisée par RGB Project, en collaboration de 12 jeunes artistes et designers, issus de différentes écoles d'art et universités. J'ai eu le plaisir d'être invitée comme experte scientifique, la première du spectacle a eu lieu le 6 novembre au Théâtre les Halles à Sierre. La table ronde a eu lieu le 13 novembre 2021 à 18h30 au Théâtre les Halles avec la participation de  Christophe Burgess (metteur en scène), Lisa Courvallet (comédienne), Paul Leon (designer, ZEROTERA), prof. Valérie Félix (EDHEA) sous réserve, prof. Michael Grunberg (UNIL).

Brainwaves Phot. Estelle Bridet (premier plan) et Lisa Courvallet. RGB Project. Copy rights

Teaser        //        Création du projet        //        Table ronde

2013 (1er mars) -2014 (31 janvier) 
Le modèle expérimental dans la recherche artistique au théâtre explorant les nouvelles technologies. Généalogies et nouveaux contextes,

Projet de recherche postdoctoral réalisé dans le cadre d'une bourse de recherche "chercheur avancé" Fernand Braudel IFER / Marie Curie Fellowships, en collaboration avec la prof. Mireille Losco-Lena, à l'Université Lyon 2  Passages XX-XXI et à l'ENSATT

        2012 (30-31 mars) 
Le metteur en scène et ses doubles
Colloque international dirigé par Izabella Pluta, organisé par la Haute école de théâtre de Suisse romande – La Manufacture en collaboration avec le Grü/Transhéâtre, réalisé dans le cadre du stage postdoctoral, avec le soutien de la HES-SO et du FNS, Genève, Suisse

        2009 (septembre)-2010 (mars) 
Ecole du spectateur : regarder et voir

Projet à visée pédagogique conçu pour l'Arsenic - Centre d’art scénique contemporain en collaboration avec l’Université Populaire, Lausanne, Suisse


        2009 (février) 
Projet autour du travail pédagogique de Krystian Lupa
Haute école de théâtre de Suisse romande – La Manufacture, Lausanne, Suisse

       
2000 (février) 
Atelier théâtral avec Leszek Madzik,
Centre culturel, Kedzierzyn-Kozle, Pologne

      1998-2002 
"
Pegaz ". Projet cinématographique à visée pédagogique,  Kino  "Chemik", Kedzierzyn-Kozle, Pologne

Le modele experimental 

Ce projet s’inscrit dans un nouveau domaine du théâtre nommé recherche artistique, ou encore recherche création, qui fait se rencontrer un acte de création avec une approche scientifique, et qui souhaite aFMSHjouter à une œuvre scénique des paramètres scientifiques. Ce projet envisage ainsi l’étude de ce champ d’exploration, plus particulièrement en lien avec les nouvelles technologies audio-visuelles...Lire la suite du résumé
 marie curie
Réalisé dans le cadre d'une bourse de recherche "chercheur avancé" Fernand Braudel IFER / Marie Curie Fellowships, en collaboration avec la prof.ille Losco-Lena, à l'Université Lyon 2 au laboratoire de recherchPassages XIX-XX et à l'ENSATT dans l'unité Studio Recherche.
Durée du projet: 1er mars 2013 - 31 janvier 2014
 

Colloque international 

"Le metteur en scène et ses doubles"

Description du projet

Le travail du metteur en scène recouvre aujourd’hui de plus en plus d’activités.Colloque_MiseEnScène_Flyer Au-delà de la notion classique de mise en scène, les metteurs en scène sont aussi dramaturges, auteurs, scénographes, concepteurs lumière. La Manufacture, qui lance un master en mise en scène cet automne, organise ce colloque pour questionner les différentes approches souvent radicales de la mise en scène contemporaine à travers des témoignages de metteurs en scène et praticiens du plateau et des analyses de spécialistes. Le colloque réunit aussi autour d’une table ronde des metteurs en scène pédagogues sur la question cruciale: comment concevoir aujourd’hui la formation à la mise en scène en tenant compte des mutations en cours ?

Les interventions de Féral Josette, Rau Gian Manuel, Fisbach Frédéric, Lambert-wild Jean, Barbéris Isabelle,  Colas Hubert, Quesne Philippe, Simon Michael, Brun Gilone, Proust Sophie

La table ronde avec la participation de Cantarella Robert, Pousseur Isabelle, Gomez Mata Oscar, Vincent Jean-Pierre, animée par Proust Sophie

Comité scientifique du colloque: Bertholet Mathieu, Plazy Frédéric, Pluta Izabella, Proust Sophie, Sutermeister Anne-Catherine

Lire le programme ici, voir les photos ici

 

Ecole du spectateur : regarder et voir 

Description du projet

La création scénique contemporaine nous confronte avec une multitude d’esthétiques, de langages croisés, propres à l’installation ou à la performance. Comment penser un spectacle hybride qui brouille nos habitudes spectatorielles de représentations cloisonnées ? Ce projet tentera de répondre à cette question au moyen de rencontres consacrées à la scène contemporaine privilégiant l’expérimentation. Le public est invité à la découverte de celle-ci à travers l’expérience du spectacle vivant qui sera ensuite enrichie par une discussion avec les artistes. Nous nous plaçons alors dans cette possibilité unique d’aller aux sources d’un processus de création qui se trouve au cœur de notre initiative.


L’organisation du cursus

L’École du spectateur « Regarder et voir » propose sa première édition, consacrée au thème «Images et imaginaire», que l’étudiant peut suivre entièrement ou par module. L’approche s’organise selon trois phases (les points 2 et 3 ont lieu la même soirée) :

  • introduction (travail individuel sur la base du dossier pédagogique que chaque étudiant recevra avant le cursus),
  • spectacle présenté à l’Arsenic,
  • rencontre avec les artistes, 20 minutes environ après la représentation.


Les objectifs pédagogiques

  • activer et enrichir l’expérience spectatorielle en conciliant la réception spontanée et l’exercice critique de déchiffrement des contextes et des idées projetés dans la conception et dans la mise en scène du spectacle,
  • savoir accéder à un spectacle qui naît au croisement de diverses disciplines artistiques,
  • proposer une approche consistant en une rencontre avec le créateur d’un spectacle pour permettre un échange ainsi qu’un acquis semi-empirique des outils d’analyse.


Module 1

Spectacle « La mélancolie des dragons » de Philippe Quesne et du Vivarium Studio. Rencontre avec Philippe Quesne, metteur en scène. 

« La Mélancolie des dragons », présentée déjà au Festival d’Avignon, nous invite dans un univers scénique qui se compose et recompose in vivo, faisant naître une poésie subtile de l’acte de création incessant. Philippe Quesne, artiste parisien, scénographe de formation, crée son spectacle à partir de matériaux divers liés au quotidien ou à d’autres domaines artistiques, et nous surprend par son inventivité. Cette fois-ci, le Vivarium Studio explore l’idée d’un parc d’attraction qui émerge sous les mains de musiciens de hard rock et sous les yeux de leur amie Isabelle. Il interroge ainsi l’idée de l’amitié et celle de la collectivité. Le spectateur s’immerge dans ce jeu de la théâtralité où l’humour à froid et le clin d’œil ironique trouvent une place importante, et où l’image scénique s’interpénètre avec l’imaginaire.

Conception, mise en scène et scénographie : Philippe Quesne, avec : Isabelle Angotti, Zinn Atmane, Rodolphe Auté et Hermès, Sébastien Jacobs, Émilien Tessier, Tristan Varlot, Gaëtan Vourc’h, Coproduction : Wiener Festwochen (Vienne), Hebbel am Ufer (Berlin), La rose des vents - Scène nationale de Lille Métropole à Villeneuve d’Ascq, Nouveau théâtre - Centre dramatique national de Besançon, Ménagerie de Verre - Paris, Le Forum - Scène conventionnée de Blanc-Mesnil, Le Carré des Jalles, Festival Perspectives de Sarrebruck, Avec le soutien de la Région Ile-de-France et du Parc de la Villette, avec l’Aide à la Création du Centre National du Théâtre.

www.vivariumstudio.net

Consulter le Dossier pédagogique ici

Rencontre avec Philippe Quesne
Rencontre avec Philippe Quesne (au centre) à l’Arsenic, 19 septembre 2009. Phot. ©Izabella Pluta


Module 2

Spectacle « Llámame mariachi » de La Ribot. Rencontre avec La Ribot, chorégraphe, Marie-Caroline Hominal et Delphine Rosay, interprètes.

La Ribot est une danseuse et chorégraphe espagnole travaillant à Genève, qui crée des spectacles interdisciplinaires réservant une place de plus en plus importante à l’image captée en direct. Ainsi, elle dirige ses travaux vers la recherche et examine les frontières de la danse et ses possibles interférences avec la performance et les arts graphiques. «  Llámame mariachi » présenté, entre autres, au Festival de la Bâtie, nous invite à voir la relation très proche qui naît entre une danseuse et la caméra, cette dernière transmettant l’acte même de la création. « La caméra porte un regard sur cette expérience et la place dans d’autres réalités, parfois très intimes », évoque La Ribot.

Conception et direction : La Ribot,
Interprétation et films : Marie-Caroline Hominal et Delphine Rosay, Musique : atom™, Lumière : Daniel Demont, Son : Clive Jenkins, Construction décors-vidéo : Victor Roy, Technicien lumière / vidéo Stéphanie : Rochat, Photographies-vidéo : Miguel de Guzmán, Production : La Ribot – Genève, Administration et production : Grégory Ysewyn, Assistante de La Ribot : Anouk Fürst, Comptabilité : Yves Bachelier, Coproduction : Festival d’Automne à Paris, Les Spectacles vivants - Centre Pompidou (Paris), La Comédie de Genève – Centre dramatique (Genève), Festival de La Bâtie (Genève), Culturgest (Lisbonne), Avec le soutien de la Ville de Genève, de la République et canton de Genève, et de Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture, et le concours du Fresnoy, Studio national des arts contemporains.

www.laribot.com

 
Module 3

Spectacle « You can speak, you are an animal » de Massimo Furlan et de Claire de Ribaupierre. Rencontre avec Massimo Furlan, metteur en scène. 

Le spectacle « You can speak, you are an animal », déjà présenté à Genève au Festival de la Bâtie, explore trois thèmes : l’animalité, le langage et l’idiotie. Les créateurs convoquent sur la scène la figure de l’ours, qui a marqué l’histoire de l’art, et qui apparaît dans toute sa richesse connotative, étendue entre l’effroi et la douceur de l’ourson en peluche. Les artistes mettent l’accent sur l’aspect visuel du spectacle, cette « image longue » comme l’a déjà nommée l’artiste lausannois Massimo Furlan, et qui se construit dans l’ambiance musicale de Killing Joke. Le spectateur est invité dans un fascinant voyage visuel, tissé d’humour, de nostalgie et de quelques touches poétiques.

Conception : Massimo Furlan, Claire de Ribaupierre, Musique : Stéphane Vecchione, Lumière : Antoine Friderici, Costumes : Karine Dubois, Maquillages : Julie Monot, Scénographie : Serge Perret,
Antoine Friderici, Massimo Furlan.  Ingénieur du son : Philippe de Rham, Avec : Yaël Rion, François Karlen, Sun-Hye Hur, Young Soon Cho, Sophie Guyot, Claire de Ribaupierre, Anne Delahaye, Nicole Seiler, Coproduction : Les Subsistances, (Lyon), La Bâtie - Festival de Genève, Théâtre de l'Arsenic, Dampfzentrale (Berne), Numéro23Prod (Lausanne), Avec le soutien de : Ville de Lausanne, Etat de Vaud, Loterie Romande, Pro Helvetia-Fondation suisse pour la culture, Pour Cent Culturel Migros, Banque Cantonale Vaudoise, Ernst Göhner Stiftung.

www.massimofurlan.com


Autour du travail pédagogique de Krystian Lupa 

Description du projet

Ce projet, qui a eu lieu en février 2009, comportait un atelier de travail avec les étudiants, un cours introductif consacré à la mise en scène de Krystian Lupa, ainsi qu’une conférence publique avec l’artiste. Lupa a initié de cette manière une série de master class destinée à de jeunes comédiennes et comédiens en formation à la Manufacture. La conférence de plus de deux heures, animée par le journaliste français Jean-Pierre Thibaudat, avec la traduction simultanée de Michal Lisowski, a rassemblé un public très nombreux qui  n’a
pourtant jamais vu de spectacles de Lupa sur la scène suisse. La projection d’extraits de deux mises en scène phares de Krystian Lupa, « Kalkwerk » et « Les Exaltés » a précédé la Rencontre. 


Projection d'extraits de spectacles,
le 19 février 2009, 18h30 à la Manufacture

Résumé des spectacles


Marzyciele
[Les Rêveurs] de Robert Musil, Mise en scène et scénographie : Krystian Lupa, Création : 1988 au Stary Teatr de Cracovie, 15’, en version original, Titre original : Die Schwärmer,
Titre français de la pièce: Les Exaltés.



Musil situe les quatre actes de sa pièce dans une seule chambre en imaginant une scénographie basée sur la simplicité et la convention. Lupa y ajoute un certain réalisme concret. Les quatre personnages principaux sont des amis d’enfance, personnalités errantes et idéalistes. Un couple, Thomas (Andrzej Hudziak) et Marie (Agnieszka Mandat), la sœur de celle-ci, Régine (Alicja Bienicewicz), un ami qui séduit Marie, Anselme (Piotr Skiba). Tous attendent l’arrivée de Joseph, l’époux trahi de Régine, avec une anxiété plus ou moins manifeste. L’intrigue semble n’être qu’un prétexte dans la mise en scène de ce quatuor dont les relations sont saisies dans toute leur complexité.

 
L’extrait choisi pour la projection présente une scène dont l’action dramatique est générée par une lettre de Joseph. Une dispute entre Thomas et Marie est tranchée comme par un couteau à l’apparition d’Anselme. La relation conjugale, déjà tendue, s’alourdit encore à travers le jeu séducteur d’Anselme à l’égard de Marie et par la confrontation de celui-ci avec Thomas. La scène est composée de deux couches narratives : d’une part le sujet de conversation (l’arrivée de Joseph et la causerie « banale » entre Marie et Anselme), d’autre part la manifestation soudaine d’un courant intérieur propre à chaque personnage à travers sa gestuelle, ceci distinguant ce qui est dit  et de ce qui est montré. (IP)

 
Kalkwerk de Thomas Bernhard, Adaptation, mise en scène et scénographie : Krystian Lupa, Musique : Jacek Ostaszewski, Création : 1992 au Stary Teatr de Cracovie (Teatr Kameralny), 15’, en version originale, Titre original : Das Kalkwerk, Titre français de la pièce: La Plâtrière.

Das Kalkwerk
est un roman sous forme d’hypothèse dont le noyau est constitué par l’histoire de Konrad et de son épouse qui s’installent dans une ancienne plâtrière. Lui est entièrement dévoué à son étude sur l’ouïe. Elle, paralysée dans une chaise roulante, est sa compagne au quotidien dans cette quête obsessionnelle. Leur rythme de vie s’interrompt brutalement lorsque Konrad assassine son épouse. Bernhard nous présente cette histoire à travers les témoignages fragmentaires et hypothétiques de plusieurs narrateurs en réservant une place importante à l’énigme et au non-dit.


L’extrait « Méthode d’Urbantschitch » relate une matinée ordinaire de la vie du couple. Elle (Małgorzata Hajewska-Krzysztofik) essaie de surmonter l’inertie de son corps malade et de se lever de son lit. Konrad (Andrzej Hudziak) l’habille et lui sert un petit déjeuner, brusquement, sans tendresse, précipitamment, dans le déni de l’existence de son épouse, pour se consacrer entièrement à sa recherche. Le jour précédent, ils ont interrompu leur étude, ce qui ne doit pas se reproduire, car selon Konrad, la « discipline est essentielle ». Il initie alors un rituel vocal en répétant et conjuguant le mot « écouter » et « entendre ». L’exercice dérive vers un acte de folie. (IP)


Voir également: www.krystianlupa.com

Atelier théâtral avec leszek madzik

Description du projet

Leszek Mądzik, fondateur et créateur de la Scena Plastyczna KUL, scénographe et enseignant travaillant en Pologne, au Portugal, en France et en Allemagne, a dirigé un atelier de création au Centre Culturel de Kedzierzyn-Kozle (Pologne). Cet artiste est connu pour ses spectacles sans paroles ou l’acteur devient une forme plastique en chair et en os. Il construit l’univers théâtral à travers la lumière, les sons et l’ambiance de l’innomable. Les sentiments de l’amour, du sacrum, de l’infini sont présents dans ses spectacles. Le spectateur traverse cette vision qui émerge de l’obscurité et donne ses propres significations aux forment errant lentement au rythme de la musique.  En travaillant avec les acteurs amateurs du groupe théâtral « Garderoba niespokojnej młodości » rattaché au Centre,  Mądzik a interrogé l’élément plastique simple tel un papier d’emballage dans l’espace scénique ainsi que les jeux de l’obscurité et de la lumière. L’atelier a abouti à une présentation publique (le 3 février 2000).


Voir également 
Leszek Mądzik : http://www.kul.pl/autor,art_2897


Leszek Mądzik a
également donné une conférence consacrée à son travail, le 31 janvier 2000, au Centre Culturel de Kedzierzyn-Kozle, Pologne

 
Entretien avec Leszek Mądzik:
« Teatr daje nadzieję » [« Le Théâtre donne de l’espoir »] - extraits,  en version intégrale publié sous le titre « Zawsze tkwila we mnie pogon horyzontu. Rozmowa z Leszkiem Madzikiem » [ « Entretien avec Leszek Madzik »] dans Odra, n° 9, 2000,  

– bientôt en version française 

Izabella Pluta : 

Jesienią tego roku Scena Plastyczna KUL obchodzić będzie rocznicę trzydziestu lat pracy twórczej. Do jakich refleksji skłania ten jubileusz ?

Leszek Mądzik:

Pierwszą refleksją jest moje własne zdziwienie, że ten teatr cały czas trwa. Kiedy patrzę na innych twórców, zawsze zastanawiam się, jak radzą sobie z tak specyficzną pracą. Przecież po drodze można mieć wiele kryzysów, zmienić kierunek, w którym się dotychczas podążało. Wreszcie  powiedzieć sobie coś w pewnym momencie, zadać pytanie: czy to jest to?; a może moje artystyczne eksploracje się już wypaliły? Ja obejrzałem się wstecz i wyznam, że właściwie nie było takiego momentu kryzysowego. Mam wrażenie swoistej ciągłości wydarzeń; czuję, jakby to był jeden dzień, który zaczął się świtem a skończył nocą; i to jest te trzydzieści lat.  Myślę, że nie było zwątpienia, nie spalałem się. Zawsze tkwiła we mnie pewna „pogoń horyzontu”, niepokój i dążenie do zaspokojenia tego. Teatr dawał właśnie taką nadzieją, że złapie się spokój, równowagę. Co ciekawe, myślę, że do tej pory jej nie odnalazłem. Pewnie dlatego dalej tworzę teatr. Istnieje pewne niespełnienie, potrzeba wydarcia kolejnej tajemnicy od kogoś, od siebie, od otoczenia. Taka byłaby zatem  główna refleksja. Ponadto, wydaje mi się, że po tylu latach wykształciła się formuła, której do tej pory nie znałem. Mówiąc z punktu widzenia krytyka, forma teatru, którą uprawiam, może jeszcze biedna i niedoskonała, jest z pewnością specyficzna i nowa, różniąca się od baletu, pantomimy czy happeningu. Zdobywa widza przede wszystkim przez jego doznania wzrokowe i słuchowe.

Każdy Pana spektakl przygotowywany jest z nowym zespołem. To właściwie już spora rzesza osób?

Tak to prawda. Jeszcze nigdy nie spisałem tych osób, ale rzeczywiście byłem zaskoczony, gdy w tym roku pojawiły się na rozmowach kwalifikacyjnych dzieci moich aktorów. I to jest namacalny dowód tego, że minęło już trzydzieści lat.

Zatem stawia Pan sobie karkołomne zadanie - każdorazowego oswajania aktorów ze swoim teatrem ?

Tak naprawdę buduje się od zera.  Można by powiedzieć, że istnieje już jakiś fundament, a teraz buduje się parter, piętro. W rzeczywistości dom powstaje cały czas z jednej bazy.

Nawet wspominał Pan, że lepiej, kiedy młody człowiek nie oglądał wcześniej przedstawień Sceny Plastycznej KUL ?

Może powiedziałem to trochę prowokacyjnie. W rzeczywistości interesuje mnie pewna dziewiczość. A jest ona bardzo pomocna w pracy nad nowym spektaklem. Twórczo mobilizuje. Sam często odnoszę wrażenie, że dzieje się to jakby od nowa. Poza tym, ufność młodych aktorów do mnie paraliżuje mnie  pozytywnie, daje siły i energię. Powiem więcej, po prostu boję się pracy z kimś, kto byłby ze mną od początku. To mogłoby spowodować pewne wzajemne znużenie, rutynę. Byłbym bezradny wobec takiej grupy ludzi. Myślę, że ci, którzy już ze mną pracowali, rozumieją to i  nie mają żalu, że muszą odejść. Wiedzą, że  taka jest moja pożywka.

Podczas warsztatów miałam okazję przyjrzeć się, jak Pan zdobywa aktorów. Jest to fascynujące, zwłaszcza moment ich „przełamywania się”, kiedy coraz bardziej „przechodzą na Pana stronę”.

Warsztaty są dość specyficzne. Jesteśmy przecież bardzo zdeterminowani czasem. Przy pracy nad spektaklem presja jest mniejsza. Za każdym jednak razem muszę zdobyć sobie grupę, jej ufność. Właściwie, oni nie wiedzą, „jak są zdobywani”, jak wchodzą w materię spektaklu. I nagle pojawia się zdziwienie efektem naszej wspólnej pracy. 

Często wyjeżdża Pan za granicę, pokazując nie tylko swoje przedstawienia, ale prowadząc także warsztaty. Czy jest więc czas na przygotowanie nowego spektaklu?

Dotknęła Pani teraz czegoś bardzo istotnego, mianowicie czuję, że brakuje mi czasu. Liczne podróże, pokazy, właściwie nasz teatr cały czas jest w drodze. Jakoś nie możemy się z tego wyplątać. Kiedyś miałem takie dziwne cykle półroczne, zrobiłem spektakl, zagrałem go ileś razy i nadchodziła zima. Po niej - wiosna i wyrzucałem z siebie kolejną premierę. A teraz  taki czas nie istnieje, wszystko dzieje się w biegu. Myślę, że nawet tęsknię za takim momentem wyciszenia. Będę musiał go odnaleźć, a wraz z nim - spokój i czas na pracę nad premierą. Potrzeba mi tego. Mam wrażenie, że udzieliła mi się pewna nerwowość z tego powodu i pojawił się brak skupienia.

Słynne jest Pana stwierdzenie – myślę obrazami.  Skąd biorą się te niezwykłe wizje?

Sądzę, że jest to pewna skłonność, ukierunkowanie się. Każdy w życiu na coś zwraca uwagę, coś go intryguje. U mnie przekłada się to na dramat, na przekaz. Obrazy, które widzę,  filtruję w sobie i układają się one wybiórczo w pewną dramaturgię. Po prostu jeśli jest jakiś temat, który mnie absorbuje w danym czasie, to jak magnes przyciąga wszystko, co się wokół niego dzieje, w różnych formach – twarzy ludzkiej, pejzażu, pór dnia. Wszystko jest jakby pod tym kątem obserwowane i selekcjonowane. Zbieram te obrazy w sobie i w pewnym momencie układają się one w jakąś całość. A kiedy dosyć mam już zbierania i „zapisywania taśmy”, to  robię porządek. Właśnie on stanowi dramaturgię. Próbuję robić ciąg przeżyć, który byłby właśnie teatrem. Jest on również rezultatem mojego czasu i mojego wieku. Pierwszy etap rejestrowania wrażeń mogę określić jako emocjonalny i nieświadomy, bardziej intuicyjny. Następnie ma miejsce logiczne działanie a więc stworzenie z tego materii teatralnej.

Chciałam zapytać o pracę z zespołem, bardzo otwarcie stawia Pan pytanie o gotowość współpracy, a więc gotowość do kilkumiesięcznego poświęcenia, skupienia niemal w całkowitej ciemności.  Przypomina to trochę klasztor.

Istotnie, muszę zdobyć osobę aktora do pracy. Muszę go przekonać, że to także jest jego sprawą, choć aktor  wie, że dla mnie teatr jest czymś najistotniejszym, sensem mojej pracy. Chciałbym, żeby aktorzy przekonali się, że nie ma w tym wszystkim fałszu, że naprawdę mam takie pragnienia i że potrzebuję ich pomocy w realizacji spektaklu. Rodzaj pracy, skupienie czyni z nich rzeczywiście braci zakonnych , którzy godzą się być tajemniczymi, anonimowymi mnichami,. W moim teatrze nie mają szansy zagrać indywidualnie osobowością , raczej służą większej całości, jaką jest spektakl.

Kiedyś powiedział Pan: właściwie ciągle robię jeden spektakl opowiadający o ludzkiej egzystencji.

Chciałbym to wyjaśnić, gdyż słowa te są czasem mylnie rozumiane. Robiąc jeden spektakl, robię go jakby cały czas wokół siebie, wokół swoich doświadczeń i opowiadam o emocjach
i przeżyciach, które są w moim czasie życia. Zatem ten jeden spektakl to jest mój jeden czas. Poszczególne tytuły są pewnymi fasadami różnego czasu. Może to być ten sam temat, ale we mnie zapisuje się innymi doświadczeniami, przykładowo z okresu, kiedy miałem 30 lat lub 50. Natomiast jest to bezustanna penetracja, nie dopełniam się literaturą, czy poezją, czy innymi przeżyciami. Tak więc jest to po prostu jeden spektakl, bo ja też jestem jeden.

Jak określiłby Pan rolę światła i muzyki w tkance spektaklu?

Tkanka spektaklu jest tutaj dobrym słowem. Muzyka stanowi krwioobieg przedstawienia. Jest ona organicznie związana z dzianiem się, ma więc swój rozwój, apogeum, koniec. Myślę, że bez muzyki teatr byłby martwy. Jest ona silnym nośnikiem, odważę się powiedzieć, że we mnie jako widzu, jest chyba silniejsza w odbiorze od obrazu. Na mnie szalenie działa, i zawsze życzę sobie, aby była integralnie  związana z napięciem. A światło? Jak w życiu, bez niego nigdy byśmy nie zobaczyli kształtów. Światło obnaża, penetruje pewne wydarzenia. Kiedy nie ma światła wszystko jest jakby nie ruszone, zatrzymane. Natomiast światło, jeszcze kontrolowane, odpowiednio nasycane, po prostu biegnie po różnych przedmiotach. Cała sztuka polega teraz na tym, żeby tak biegło, aby wyzwolić w widzu przeżycia, o które mi chodzi. Dlatego myślę, że światło jest czymś podstawowym, jak kiedyś sobie powiedziałem, pędzlem, którym maluję po czarnym blejtramie.

Proszę powiedzieć, jak się Panu pracowało z młodymi ludźmi tutaj w Kędzierzynie-Koźlu? Chyba nie często tworzy Pan etiudę teatralną razem z  licealistami?

Nie często, to prawda.  Natomiast rzeczywiście od paru lat włączyłem się mocniej w nurt warsztatów. I jest coś ciekawego w tej pracy, głównie za sprawą człowieka, a młodego wyjątkowo. Staram się czytać jego  prawdę, jakiś autentyk jego przeżyć. Myślę, że potrafię nawet czasami dostrzec przez pryzmat jego gry elementy, o których on sam nie zawsze potrafi mi opowiedzieć. Może nawet nie jest świadomy tego, co ja w nim odkryłem. Tak więc warsztaty dają także ucztę nie tylko artystyczną, ale i poznawczą. Żywię się tym wszystkim, ich młodością,  ich zauważaniem świata. Wiem też, że ja sam nie będę miał w sobie takich przeżyć z racji swojego wieku. A jednak poprzez nich, mogę sobie pozwolić na swego rodzaju sentymentalne powroty.

A co z procesem oswajania? Czy trudno było ich przekonać do teatru Leszka Mądzika?

Myślę, że często oswajanie następuje, kiedy ja już wyjadę. U tych młodych ludzi już coś się zdarzyło, zaistniała gotowość. Po prostu daję powąchać teatr i życzyłbym sobie, żeby ten zapach wracał, żeby pamiętali, kto go przyniósł. Może jest to moja słabość, że tak do końca nie chcę się artystycznie obnażyć, a tylko spowodować pewne zaciekawienie,  zaintrygować,  wejść w człowieka i go zostawić.

Na zakończenie proszę jeszcze powiedzieć kiedy możemy się spodziewać kolejnego spektaklu Sceny plastycznej KUL?

Lubię narzucić sobie rygor i  termin. Wiem, że już zbliża się kres zbierania wrażeń i obrazów na kolejne przedstawienie. Czuję, że trzeba już zacząć pracować. Myślę, że jesienią tego roku będzie miała miejsce kolejna premiera. 

Dziękuję bardzo za rozmowę.


« pegaz ». Projet cinématographique a visée pédagogique

- en préparation